La gestion des émotions, clé d’une bonne santé?

cf Clement Etter ; Planetesanté.fr

Essentielles à notre survie, les émotions peuvent parfois nous déborder et avoir un impact négatif sur notre vie et celle des autres, de même que sur notre santé. Apprendre à les réguler permet de mieux vivre au quotidien.

Vous faites quelques pas en arrière, votre rythme cardiaque est encore élevé et votre respiration profonde. Vous alliez traverser la route, mais une voiture est passée tout près – évitée de peu. C’est la peur, une émotion ancestrale, qui vous a immobilisé et empêché de traverser. De même que la colère, la joie ou la tristesse, les émotions de base ont une origine très ancienne dans l’évolution animale puisqu’elles ont pour but la survie de l’espèce. Elles correspondent à l’activation rapide d’un sentiment par un stimulus interne ou externe. Ce mécanisme entraîne une réponse physiologique à travers le système nerveux autonome (sécrétion d’adrénaline, augmentation du rythme cardiaque, hérissement des poils), et une réponse comportementale à travers le système nerveux volontaire (fuir face à un danger ou se battre). Quand le stimulus est loin, l’émotion disparaît.

La plupart du temps, nous sommes capables de réguler nos émotions, c’est-à-dire d’influencer leur survenue, le moment et la façon dont nous les exprimons. Ce système à la fois conscient et inconscient permet d’entretenir de bonnes relations sociales.

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Les enfants précoces ne sont pas tout à fait des enfants comme les autres, mais comme les autres, ce sont des enfants »

Pour expliquer à un enfant doué sa difficulté à nouer de véritables amitiés avec les enfants de sa classe, on lui explique qu’il est « différent » sans songer que pour un enfant quel qu’il soit, et de toutes façons conformiste comme tous les enfants, être « différent » n’est pas considéré comme un avantage, un atout ou un cadeau du ciel. Ce serait, au contraire, un fardeau qu’il devra supporter, s’il comprend bien ce qu’on lui dit, sa vie entière.

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Quand la douance cotoie le TDA

En classe, ils s’ennuient. Et parce qu’ils ont du mal à contrôler leurs émotions, ils dérangent, et parfois, ils échouent. Les enfants à la fois doués et atteints d’un TDAH ont un profil unique auquel s’intéressent de plus en plus de médecins et de spécialistes.

Cette situation est suffisamment fréquente pour que plus de 500 parents et spécialistes de l’apprentissage se déplacent à Montréal pour en savoir plus, à la mi-octobre. Le pédopsychiatre français Olivier Revol était de passage au Québec pour aborder le quotidien de ces jeunes « TDAHP », un terme de son cru qui contracte TDAH et haut potentiel.

Ces enfants hyper sensibles argumentent et, bien souvent, n’aiment pas trop l’école. « Comme spécialistes, on rate souvent le diagnostic, car le haut potentiel fait que le gamin, il s’en sort », explique d’entrée de jeu le spécialiste.

Au Québec, le dépistage du trouble de l’attention est « en avance sur la France », constate le Dr Revol, qui a fait une partie de ses études à Montréal. Les enfants y reçoivent souvent un diagnostic unique de TDAH, alors qu’en France, on ne s’intéressera qu’au potentiel intellectuel du jeune.

On estime que de 4 à 7 % des jeunes ont un trouble déficitaire de l’attention. Combien d’entre eux sont aussi à haut potentiel ? « On ne le sait pas, affirme le Dr Revol. Il faudrait faire une enquête, et faire des tests de QI à tout le monde dans une école et ça, ça coûte cher. »

« Il y a plein de hauts potentiels qu’on ne connaît pas, mais on le voit : il y a plus de TDAH, et plus de dyslexiques aussi, chez les enfants à haut potentiel que dans la population en général. »

Pour les jeunes en difficulté qui présentent les deux caractéristiques, il est primordial de s’attarder au portrait complet pour leur venir en aide, insiste le Dr Revol. Par contre, le tableau n’est pas simple à dresser.

« Même un bon professionnel peut passer à côté en faisant bien ses devoirs », confirme Ariane Hébert, psychologue et auteure de livres sur le TDAH. Elle voit chaque année en moyenne quatre ou cinq cas d’enfants qui cumulent douance et trouble de l’attention. Prudente, elle explique que le TDAH peut tromper les spécialistes sur le potentiel intellectuel de ces jeunes.

Avant même de demander une évaluation, les parents des enfants « TDAHP » ont d’ailleurs souvent exploré plusieurs avenues. « Quand ils arrivent dans mon bureau, il y a déjà beaucoup d’hypothèses qui ont été émises, constate la psychologue. On s’est creusé les méninges longtemps, parce que c’est comme si on n’arrivait à les mettre dans aucune case, ces enfants-là. Ils ont des traits de l’un, des traits de l’autre, en classe ils sont en opposition, ils peuvent être paresseux… et ils n’ont pas nécessairement de bonnes notes non plus ! Alors avant qu’on fasse le test d’intelligence, ce n’est pas évident. »

Le hasard a fait en sorte que l’an dernier, la psychologue a vu trois enfants présentant la douance et le TDAH en très peu de temps. « Ils étaient référés par des écoles qui les croyaient autistes Asperger. »

Une situation fréquente, soutient le Dr Revol. « Les parents sont perdus surtout parce qu’on les met sur de fausses routes. On a tendance à attribuer les comportements de l’enfant uniquement au TDAH, ou encore à une dépression, à un autisme Asperger, mais les parents sentent qu’on passe à côté d’un truc ! Il faut les écouter. »

VISION OPTIMISTE

Le Dr Revol soulevait cette question à l’occasion de la première de ses conférences, en s’adressant aux parents : « Le TDAH et la douance, c’est une double peine ou une double chance ? » Optimiste, le spécialiste croit que si le chemin des enfants TDAH ou doués est tortueux, celui des « TDAHP » peut au contraire être plus facile, si tout est mis en place pour les soutenir.

« Je suis optimiste parce qu’en 30 ans, j’ai vu que ces jeunes s’en sortent plutôt bien, dit-il. Par exemple, ils s’en sortent mieux que les enfants uniquement TDAH parce que l’intelligence les protège et leur donne les capacités pour comprendre ce dont ils ont besoin. Ils finissent par trouver leur place. »

Il ajoute que l’impulsivité qui accompagne souvent le TDAH permet à ces jeunes d’être plus audacieux que la plupart des enfants doués. « Le jeune “TDAHP” sera aussi plus humble, moins arrogant que la plupart des enfants à haut potentiel », expose-t-il.

Et pour tirer profit de toutes ces forces, ils doivent être soutenus, soulignent le Dr Revol et la psychologue Ariane Hébert. « Après la petite fierté de dire “mon enfant est intelligent”, je vois une grosse boule d’anxiété chez les parents. Ils se disent “now what ?”, raconte la spécialiste. C’est une frustration intense pour moi parce que je n’ai pas de réponse. On a très peu de ressources adaptées pour ces élèves-là. Les parents sont pris avec le fardeau de faire accepter ça, et ce n’est pas pris avec le même sérieux que d’autres troubles. »

 

TROIS NOTIONS DISTINCTES

HAUT POTENTIEL

Ces enfants parlent tôt, avec un bon vocabulaire, ils lisent seuls très vite, ils font des liens complexes, ils préfèrent les questions à développement à celles qui n’ont qu’une seule réponse, ils ont un grand sens de l’humour, ils aiment se débrouiller seuls et possèdent une grande empathie.

TDAH

La plupart des enfants qui présentent un trouble de l’attention sont facilement déconcentrés, perdent des objets fréquemment, font plus d’erreurs lorsque les tâches scolaires sont longues, « procrastinent » et ne terminent souvent pas ce qu’ils commencent. Certains sont impulsifs, hyperactifs et intolérants aux frustrations.

« TDAHP »

Les jeunes « TDAHP » sont plus sensibles que les autres et souvent plus anxieux. Ils réagissent fortement à l’injustice, ont parfois une piètre calligraphie, détestent ce qui est répétitif, dorment mal, argumentent souvent, et fonctionnent mieux auprès des enseignants très empathiques.

Précoce, haut potentiel, surdoué? Comment les reconnaitre?

Hypersensible, anxieux, perfectionniste… Un surdoué est souvent en décalage avec les autres malgré ses efforts pour se fondre dans la masse. Voici les conseils d’Yvane Wiart, chercheuse en psychologie, pour mieux le comprendre et l’aider dans un quotidien souvent compliqué à gérer.

Des surdoués, vous en avez sûrement autour de vous, mais vous n’avez peut-être jamais pensé à les identifier comme tels. Sans doute connaissez-vous quelqu’un qui vous fascine par ses connaissances, vous charme par son brio et son impertinence ou encore vous agace par de longues explications fourmillant de détails, ou vous interrompt par des questions qui paraissent sans rapport.

Des personnalités souvent hypersensibles

Vous êtes peut-être intrigué, au contraire, par la retenue et le silence d’un de vos proches. Vous trouvez curieux qu’il ne participe pas à la conversation, tout en ayant l’air de ne pas en laisser passer une miette, par un regard vif posé sur les interlocuteurs et par un commentaire si pertinent tout à coup qu’il fait basculer un échange anodin en réflexion d’une profondeur inattendue.

Il y a aussi certainement dans votre entourage un râleur invétéré, qui n’est jamais content, de lui-même, des autres et de la manière dont va le monde, qui trouve que les gens ne comprennent rien à rien, que l’on va droit dans le mur et que si on suivait ses idées, tout irait bien mieux, c’est évident. Vous aurez sans doute déjà rencontré une personne qui vous est apparue hypersensible, fortement préoccupée par des sujets bien loin de votre quotidien, facilement anxieuse par rapport à ce qu’elle vit et qui ne vous perturberait pas autant à sa place, quelqu’un qui se dit souvent qu’il ne va pas y arriver et qui semble se compliquer la tâche par un souci du détail qui confine à un perfectionnisme excessif à vos yeux.

Ils dérangent

Bref, les surdoués ne sont pas que des enfants qui attirent l’attention lorsqu’ils ont des difficultés scolaires incompréhensibles au vu de leur potentiel. Ce sont aussi des adultes qui se vivent souvent en décalage, dans leur univers professionnel comme personnel. Mais est-ce que ce sont eux qui s’excluent ou se marginalisent par leur grande sensibilité, leur sens impérieux de la justice, leur rejet bruyant de l’hypocrisie et des faux-semblants, leur silence face à l’absurdité des choses ou leurs sarcasmes lorsqu’ils n’en peuvent plus de se taire?

Ou est-ce que ce sont les autres qui, ne fonctionnant pas sur le même plan, ont les plus grandes difficultés à les intégrer, à accepter leur différence et à ne pas se sentir dévalorisés, ce qui est pourtant la dernière chose que souhaite généralement faire le surdoué?

Pourtant, ils font tout pour être comme les autres

Le grand problème de celui-ci, qui le tenaille depuis l’enfance, est en effet d’essayer au maximum d’avoir l’air comme tout le monde, de ne pas en rajouter pour se faire remarquer, sauf peut-être dans le chahut et les bêtises ou là, son intelligence à faire le pitre pourra le rendre acceptable aux yeux de ses camarades.

Il a ainsi tendance à développer un « faux-self« , c’est-à-dire une personnalité de façade qui intègre au maximum la norme, celle de son éducation familiale, celle de l’école ou celle des relations avec autrui, telles qu’il les perçoit. Il y met tout son talent et ce n’est qu’en cas d’échec patent qu’il se réfugie dans l’agressivité, la rêverie, le mutisme ou les comportements auto-destructeurs, en réaction à un monde qu’il ne comprend pas et qui ne semble pas non plus comprendre tous les efforts qu’il fait pour se conformer.

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Agréée par la CPAM et le ministère de l’enseignement supérieur :

Remboursement 8 séances avec dispositif mon parcours psy et santé psy étudiant. Demander ordonnance au médecin traitant, (le dispositif  » mon parcours psy « est destiné à des personnes en souffrance psychique d’intensité légère à modérée uniquement).

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tel 0663918047

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Parcours sup

Si vous êtes lycéen de terminale, ou parent d’un ado en passe de plonger ou replonger dans le grand bain des études supérieures, voici une date à marquer d’une pierre blanche : le 20 décembre s’ouvrira Parcoursup.

Le système d’admission post-bac qui a remplacé l’ancien algorithme APB, en est à sa troisième édition. Le calendrier, dévoilé ce mercredi par le ministère de l’Enseignement supérieur, est sensiblement identique à celui de l’année dernière.

En ce moment démarre pour les élèves une phase d’information sur les filières disponibles. Les familles peuvent d’ores et déjà se rendre sur le site terminales2019-2020.fr qui permet de défricher le monde touffu des études supérieures. Aux 14 000 formations disponibles sur la plateforme en 2019, s’ajoutent, pour cette troisième édition, 600 nouveaux intitulés, dont Sciences-po.

22 janvier : débuts des inscriptions

La deuxième étape s’ouvrira le 22 janvier : les élèves pourront s’inscrire sur la plateforme, remplir leur dossier, avec CV et lettres de motivations, et effectuer leurs vœux d’études. Chaque jeune pourra postuler à dix cursus différents, jusqu’au 12 mars. Il sera possible de peaufiner son dossier jusqu’au 2 avril.

Le troisième étage de la fusée ? Les réponses des écoles. Elles arriveront au compte-gouttes, entre le 19 mai et le 17 juillet. Ceux qui n’auront pas trouvé chaussure à leur pied devront en passer par une « phase complémentaire » ouverte jusqu’au 11 septembre.

Vos ruminations vous empêchent-elles d’avancer ?

« Si j’avais su », « J’aurais dû », « je n’arriverai jamais à… » :

nous sommes parfois en proie à des idées obsédantes, à un flux de pensées incessantes qui nous obligent à brasser sans cesse un même problème, à « refaire le match », quitte à ne plus en dormir.

Ce sont les fameuses ruminations.

Avec les ruminations, notre mental tente – sans espoir de succès – de trouver une solution à une situation désagréable, inconfortable ou frustrante, source d’un vécu intérieur parfois douloureux.

Quels que soient le sujet sur lequel elles portent et la forme sous laquelle elles s’imposent à nous (inquiétudes, obsessions, analyse excessive d’une situation, idées noires, etc.), elles nous maintiennent ainsi dans l’illusion de la réflexion et du contrôle, mais ne contribuent en rien à la résolution du problème en cause. Au contraire, elles nous poussent à l’éviter !

Résultat : cet évitement intérieur d’une expérience nous plonge dans une autre expérience, celle des ruminations encore plus douloureuses (nous finissons par nous en vouloir de ne pas avoir su/pu agir !). Ainsi, les ruminations tendent à créer un cercle vicieux dans lequel l’anxiété, l’inquiétude et parfois la déprime viennent s’entretenir. Avec elles, nous nous agitons dans notre mental comme dans un sable mouvant, quitte à couler !

Comment nous en extraire ? La question est d’autant plus difficile que ces ruminations agissent, chez certains d’entre nous, à l’instar de drogues. En effet, selon le Dr. Jean-Christophe Seznec, psychiatre, « nous avons en nous un dealer de pensées qui nous sait avides de celles-ci et qui connait bien sa clientèle : nous. » Heureusement, les voies de sortie existent ! Il n’est jamais trop tard pour mieux connaitre les rouages de notre mental, accepter ce qui est hors de notre contrôle et surtout, passer à l’action !

Comment fonctionne votre mental ? Est-il un frein à votre épanouissement à travers les ruminations qu’il provoque ou est-il le générateur de changements ou d’une évolution personnelle ?

Co-auteur avec Sophie Leguen de Débranchez le mental (Ed. Leduc.S).

La psychothérapie intégrative

La psychothérapie occidentale est « jeune » d’une centaine d’années et se compose de nombreux courants : les psychanalyses (Freud, Jung, Reich, Lacan…), les approches cognitive et comportementale, qui ont fusionné en TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale), les thérapies humanistes et systémiques, etc.

L’idée de la thérapie intégrative est simple : il s’agit aujourd’hui d’assembler la multitude de méthodes, théories, attitudes… destinées aux soins et à la guérison. L’humain est au centre, et les méthodes autour. Le thérapeute et son client travaillent en équipe, une équipe de chercheurs, pour comprendre la situation, trouver et tester des solutions. Le client, ou patient, apporte sa situation, et souvent des solutions déjà essayées qui échouent, et le thérapeute pioche dans différentes méthodes, dont il pense qu’elles sont le mieux adaptées à son client, et les structure en un parcours cohérent et logique.

La psychothérapie intégrative est :
exhaustive : j’utilise toutes les méthodes qui me semblent intéressantes et qui peuvent être utiles;
scientifique : je m’appuie sur des méthodes qui ont fait leur preuve, et sur le couplage pertinent entre méthode et demande du client;
authentique : j’intègre ces méthodes en utilisant ma personnalité, qui convient à certains et ne conviendra pas à d’autres

Non seulement, il est question d’intégrer plusieurs centaines de thérapies disponibles, mais il est également question de travailler en réseau : la psychothérapie est en lien avec la psychiatrie, la médecine classique et la médecine non conventionnelle, mais aussi avec le développement personnel, la créativité, la spiritualité, la philosophie, et l’héritage des cultures anciennes (mégalithique, Celtes, Grecs et Latins) et lointaines (Asie, Amérindiens, Afrique et Maghreb…). Par exemple, les arts martiaux, le yoga, la méditation zazen et le mindfulness complètent à merveille une psychothérapie.